8 ans après son départ de l’Élysée, l’ancien chef d’État français, Nicolas Sarkozy n’a toujours pas encore fini ses démêlés avec la justice de son pays. Alors qu’il n’en est pas encore sorti du dossier relatif au financement de sa campagne électorale de 2007 par des fonds libyens, l’ancien locataire de l’Élysée sera planché devant le juge correctionnel du tribunal de Paris pour se défendre dans un autre dossier nommé affaire « ’des écoutes »’. En cas de culpabilité, que risque Sarkozy ?
Affaire des écoutes : de quoi s’agit-il ?
Afin de bien vous expliquer le contenu de ce dossier, il va falloir remonter en 2013, au lendemain du départ de la présidence de Nicolas Sarkozy. Alors qu’il est soupçonné d’avoir bénéficié du financement libyen pour sa campagne électorale de 2007, la justice française décide de le mettre sur écoute. Mais Nicolas Sarkozy a préféré utilisé un portable secret avec une carte enregistrée au nom d’un certain Paul Bismuth afin de continuer à converser avec son avocat Thierry Herzog.
Dans leurs conversations, les deux personnalités étaient plus intéressées à un verdict que la Cour de cassation doit prendre sur l’utilisation ou non des agendas de l’ancien président. Et afin de tenter d’annuler la prise en compte des agendas, Sarkozy et Herzog ont pensé négocier avec Gilbert Azibert qui était le premier avocat à la cour. En contrepartie, ce dernier bénéficierait d’un coup de main pour obtenir un siège au Conseil d’État à la principauté. Sauf que, pensant contourner la justice, Nicolas Sarkozy se fait épingler par la justice.
Nicolas Sarkozy risque une peine de 10 ans de prison
Accusé de corruption et du trafic d’influence, l’ex-chef d’État français doit se défendre devant la cour correctionnelle du 21 novembre au 10 décembre 2020. Au cas où il serait reconnu coupable, l’homme risque une peine de 10 ans en plus d’une amende d’un million d’euros. Et cette affaire n’est pas le seul dossier dans lequel Sarkozy s’est embourbé. L’ancien ministre de Jacques Chirac est mis en examen pour avoir bénéficié illégalement des fonds de l’ex-guide libyen pour les campagnes de 2007.